Nous avons accueilli les premiers résidents la semaine du 5 octobre 2020...
L’équipe est à présent au complet. Elle est composée de :
- Marion HORNECKER, cheffe de service
- Lionel AMMEL, travailleur social à mi-temps, pour la partie "Seniors"
- Aboubakry M’BODJI, travailleur social, pour la partie "Juniors"
- Mathieu WATTIER, agent de maintenance pour cette résidence et celle de Brumath
La résidence est encore en cours d’aménagement et d’équipement ...
mais elle prend déjà ses plus belles couleurs d'automne !
Quelques photos à découvrir sur notre page Facebook...
Pour y répondre, voici un extrait de l'allocution du Président de l'Union des églises protestantes d'Alsace et de Lorraine M. Albecker à l'occasion de la pose de la première pierre de la résidence !
La résidence intergénérationnelle s'inscrit dans ce qu’on appelle le christianisme social, dont le précurseur alsacien fut le pasteur Jean-Frédéric Oberlin. Pour Oberlin comme pour ceux qui ont suivi sa trace, l’Evangile ne doit pas seulement être prêché, il doit être vécu et incarné à travers des gestes concrets envers les plus fragiles et les plus démunis, ce que l’on appellerait aujourd’hui l’action sociale.
C’est pour marquer cette filiation spirituelle que le Chapitre Saint Thomas, propriétaire de la résidence, a choisi le nom de Sara Banzet pour la résidence. Sara Banzet a vécu de 1745 à 1774 à Belmont, dans le Ban de la Roche, où elle a été au service du pasteur Stuber puis de son successeur Jean-Frédéric Oberlin. C’est en 1767 qu’elle prend l’initiative de réunir autour d’elle de très jeunes enfants, pour leur donner un enseignement adapté à leur âge : mots nouveaux, observation des plantes, histoires tirées de la Bible.On apprend en tricotant dans la seule salle chauffée de sa maison, appelée le « poele » en langage local. Le « poêle à tricoter » de Sara Banzet est donc la première école maternelle au monde. Les « poêles à tricoter », qui apportent un enseignement précoce aux enfants tout en permettant à leurs mères de gagner leur vie, deviennent un élément fondamental de l’œuvre pédagogique, sociale et humaine du pasteur Oberlin, qui recrutera par la suite de nombreuses « conductrices de la tendre enfance ».
Sara Banzet a également rédigé dans sa courte vie un remarquable journal, où elle relate ses expériences avec les enfants.